Au-delà du geste, c’est encore le geste.

Le massage est un art, l’art du Toucher.
Il nous transporte dans un monde intérieur, dans le domaine du ressenti.
Un monde infini où les limites corporelles s’effacent petit à petit pour revenir à son être véritable et profond, notre âme, qui n’est que pur amour.

Lorsque je masse, je suis transportée avec vous dans cet espace infini du coeur.
Cet espace où la danse des mains, devient la danse du corps, puis la danse de l’âme.
Ainsi ce ne sont pas que mes mains qui œuvrent, mais tout mon corps et mon coeur qui agissent comme une extension au geste initial.
C’est ainsi que les mains deviennent sages car elles savent ce dont vous avez besoin.
Lorsque le mental se tait, l’intuition peut enfin prendre place et s’accorder au diapason avec l’univers.

J’aime ce sentiment de réunifier le corps, l’âme et l’esprit à travers le massage.
J’aime aller au bout du geste et au-delà du geste. Un dos ne s’arrête pas aux cervicales, aux omoplates ou aux lombaires.
Poursuivre son geste dans le crâne, au niveau du sacrum, jusqu’au bout des doigts et même au-delà… permet de réharmoniser le tout.
Masser simultanément le pied et l’épaule, puis l’épaule et la main permet de faire circuler l’énergie dans tout le corps, de le rassembler, de le reconnecter dans sa globalité.

Au-delà du geste, c’est encore le geste.

Nous vivons bien souvent déconnecter de nous-mêmes, de nos émotions et de notre corps. Nous ne percevons même plus nos propres tensions corporelles. Ou seulement les plus fortes, les plus handicapantes, les plus douloureuses.
Il arrive fréquemment que l’on se rende compte pendant un massage à quel point notre visage, nos mains, notre crâne peuvent être tendus. Et pas seulement notre dos…

Le massage permet ce retour à soi si essentiel.

C’est un voyage intérieur qui finalement nous permet de nous libérer de nos propres limites corporelles.

Puis de revenir.

Grâce à des manœuvres et des pressions plus appuyées, dans la lenteur, presqu’immobiles, manœuvres qui nous contiennent et nous ancrent dans la matière.
J’aime finir le soin par ces impositions des mains. Elles permettent de redéfinir les contours de notre corps, de nous redéposer en nous, afin de complètement habiter notre corps.

Car nous sommes ici grâce à lui.
Remercions-le d’être l’écrin de notre âme. Honorons-le chaque jour.
Préservons-le et surtout réconcilions nous avec lui.

Notre corps est notre meilleur ami pour la vie.